Le pourquoi du comment

Mémoires d'une jeunesse trop souvent oubliée !
Comprendre cette décade ne passe pas en premier lieu par les journaux, trop souvent mensongés ou trop selectifs, mais bien par les acteurs épargnés injustement.
Loin de moi l'idée de vouloir me montrer comme pourfendeur de quelque cause que ce soit: je souhaite vous donner à lire des témoignages vrais, parfois touchant de sexagénaires ou septuagénaires encore jeunes et fringants.

vendredi 27 septembre 2013

Questions de générations - Part III: Thérèse


PRENOM: Thérèse
Date de naissance: 1951
Lieu de naissance: Paris
Etudes: Lettres

18/09/2013, à Poitiers (médiathèque François Mitterrand)


1. QUEL ENFANT/ADO/JEUNE ADULTE ETIEZ-VOUS ?
Très rebelle. J'étais très rebelle. Je ne supportais pas beaucoup la vie en famille. Je trouvais la vie à la maison très restreinte, très limitée. Je ne supportais pas beaucoup l'autorité des parents. J'étais en opposition avec mes parents. Je suis d'une famille d'immigrés italiens, de la 3e génération ; je trouvais que l'ambiance à la maison n'était pas intéressante.
J'étais la première de la famille à faire des études. Et pour moi, l'école élémentaire, le collège, le lycée, puis l'université c'était vraiment une évasion, une ouverture.
 
2. QUEL(S) PROJET(S) AVIEZ-VOUS EN TETE ?
Je voulais avoir, en tant qu'enfant immigré, une belle situation, sortir de l'ambiance familiale. Et avoir une belle situation, c'était entrer à l’Éducation Nationale. C'était une profession extraordinaire. Ma sœur et moi, nous avons été les premières à faire des études longues. Et dans la famille on était « remarquable », au sens propre.
Jacqueline Taïeb - La fac de Lettres (1967) - avec apparition du jeune Michel Fugain (avant le Bazar)


3. QUESTION SENTIMENTALE :
J'avais des béguins de temps en temps mais pour tout dire j'étais une adolescente complexée. Et à l'époque, il n'y avait pas de mode vestimentaire spécifique pour les jeunes filles rondes de mon âge. On était habillé en « dame ». C'est seulement depuis l'âge de la maturité que je m'accepte comme je suis. J'avais l'impression que je n'allais pas plaire, et ce sentiment, je l'ai trimbalé pendant quelques années. Et donc, je reportais toute mon intention sur les études. Dès l'école élémentaire, j'étais dans les têtes de classe.
Je m'isolais, dû à mon surpoids qui était mon plus gros complexe. Et cet isolement, le fait de focaliser toute mon attention sur mes études, j'en tirais ma force. C'était une façon pour moi d'avoir du poids, intellectuellement parlant.
J'avais peur du regard des garçons, parce que pendant des années, dans les classes de j'ai fréquentées, j'étais parmi les plus rondes : mes professeurs de sport me disaient que ce n'était pas la peine de me faire monter à la corde puisque de toute façon je n'y arriverai pas. 
Pour ce qui est de la pilule, je l'ai prise très tard. Dans les familles italienne, à l'époque, le sexe et l'amour n'existaient pas ; on n'en parlait pas. Nous, les jeunes gens, on aurait aimé en parler mais comme le silence autour de nous était complet, on n'osait pas. Donc, on se renseignait par les copines, par les livres ; mais en famille, surtout la mienne, il n'en était jamais question.
4. QUEL REGARD PORTIEZ-VOUS SUR VOS AIEUX ?
Je les admire beaucoup. Je trouve très courageux ce qu'ils ont fait. Ils sont arrivés en France à une époque où il y avait une forme de racisme envers les Italiens, tout comme envers les Algériens. Pour ces gens, il y avait du travail, il n'y avait pas de chômage, ils avaient la possibilité de se faire une belle situation en travaillant beaucoup, en faisant des sacrifices. Ainsi, ils se sont intégrés très rapidement. Et ils avaient bien compris qu'il fallait s'intégrer pour faire quelque chose. Mon oncle, qui a 92 ans aujourd'hui, travaillait en usine dès l'âge de 16 ans. Il adorait l'art lyrique, il a réussi à faire comprendre à mon grand-père qu'il avait besoin d'un professeur de chant, qu'il payait avec l'argent de son salaire gagné à l'usine, et il a réussi à intégrer le Conservatoire National de Paris. Il en est sorti avec deux Premiers Prix et a fait, par la suite, une carrière de chanteur d'Opéra. Plus tard, il est devenu professeur de chant et il continue toujours aujourd'hui, à Paris.
5. VOTRE PIRE/MEILLEUR SOUVENIR
Le pire souvenir c'était les tensions en famille entre mon grand-père et mon oncle, ainsi que la mésentente entre mes parents. Cela me faisait énormément mal. Je faisais tout pour fuir, non physiquement, mais en m'enfermant dans ma chambre et là je partais dans mes songes.
Mon meilleur souvenir sera celui de la naissance de ma sœur en 1962, qui est la personne que j'aime le plus.

6. AVIEZ-VOUS DE L'ARGENT DE POCHE ?
Non. Par contre, dès que j'avais besoin de quelque chose, je demandais à ma mère et elle me donnait ce dont j'avais besoin. Mes parents étant commerçants, ils m'autorisaient à prendre de l'argent dans la caisse, le matin avant de partir pour l'école. Et le soir, je disais à ma mère qu'elle somme je lui avais prise. C'est à dire que je pouvais demander tout ce dont j'avais besoin mais je n'avais pas une somme précise à dépenser dans la semaine : par exemple, ma mère m'acheté le Journal de Lisette. J'étais la plus heureuse du monde. Elle m'envoyait également en voyage avec de l'argent, très jeune.
couverture du Journal de Lisette (1968)
7. AVIEZ-VOUS DES LOISIRS ?
Très peu. Je ne faisais pas de sport parce que ce n'était pas tellement à la mode d'en faire. Par contre, ma mère avait décidé, lorsqu'elle en avait les moyens, de nous envoyer tous aux sports d'hiver en fin d'année. Alors on partait une semaine, tous les ans, faire du ski. C'était la lubie de ma mère qui vantait les bienfaits du ski...
Lorsque j'étais en hypokhâgne (XIIIe arrondissement), en 1970, j'avais un copain cinéphile (Pascal Bonitzer). Aujourd'hui, d'ailleurs, il est réalisateur de films, il vit de sa passion. Et donc, je me rappelle qu'il nous amenait au cinéma, toute notre bande de copains, voir des films de Godard. On en faisait même des scandales dans certains cinémas : lorsque nous sommes partis, un après-midi, voir Week-end de Jean-Luc Godard, il y avait des personnes âgés dans la salle. Tandis que nous nous amusions des scènes, un homme s'est levé et a commencé à nous dire : « vous trouvez ça drôle ? Bande de jeunes vous n'y connaissez rien... » La dispute a failli en venir aux mains et le propriétaire du cinéma a appelé la police. On se prenait pour le sel de la terre et on avait la sensation que l'on était entouré de vieux cons.
Bande annonce de Week-end de Jean-Luc Godard (1967)

8. AVEZ-VOUS GARDE DES EFFETS PERSONNELS DE CES ANNEES ?
S'IL NE FALLAIT EN GARDER QU'UN, LEQUEL ?
Puisque j'ai déménagé il y a deux ans, de Paris pour venir m'installer à Poitiers, j'ai retrouvé des livres de distribution des prix, une poupée, des petits bijoux et des vêtements : j'ai encore un tee-shirt que je portais beaucoup lorsque j'étais en hypokhâgne, et que je porte encore aujourd'hui, que j'aime beaucoup.

9. UNE HISTOIRE INSOLITE ?
Mes camarades l'attendait, moi non parce que j'étais enfermé dans une sphère : c'était Mai 68. Je n'ai pas compris ce qui me tombait dessus. C'était la révolution dans le lycée (Claude Monet) du jour au lendemain. On s'est arrêté de travailler, tout le monde fumait, les filles se maquillaient, tout le monde s'est mis à porter des pantalons (interdit aux filles sauf en cas de très grand froid), et on se réunissait sans arrêt. Les professeurs ne comprenaient pas non plus au début, puis ils n'ont fait que d'aller de réunions en réunions pour écouter les jeunes. Et moi, n'étant pas du tout politisé, étant dans le registre « je suis la meilleure de la classe », je ne m'intéressais pas du tout à ce qui se passait autour de moi. Je me souviens que j'étais en pleine lecture de Marcel Proust quand tout a éclaté. Et alors, le truc fou, comme j'avais une bonne réputation et une bonne élocution, j'arrivais à m'exprimer correctement. De ce fait, on m'a élu présidente de réunion (rire). Dans les CAL (Comités d'Actions Lycéennes), créent en Mai 68 pour que les jeunes puissent parler de leurs revendications, je dirigeais : « Bon toi Marlène, t'as la parole – tais-toi, c'est Marlène qui parle - alors oui, moi je pense que... Ouais, on va les foutre en l'air... »
Il fallait ensuite mettre tout en forme, par écrit, pour le présenter aux professeurs, principalement des femmes, puisqu'il s'agissait d'un lycée de filles. C'était des femmes autoritaires, ayant fait de grandes écoles, à qui il ne fallait pas tenir tête. Un jour, je suis allé présenter une feuille de revendications à une professeure d'histoire-géographie, de forte personnalité, que nous redoutions toutes. Je me vois entrer dans la salle de classe, silence de mort, et elle me dit : « Voyons, qu'est-ce qui vous amène Thérèse ?! » Et je me souviens avoir lu, d'une voix tremblante, que nous ne voulions pas faire un contrôle (rire).
Claude Nougaro - Paris Mai (1968)
J'étais à côté de la plaque. Alors ensuite, je trouvais cela très drôle et très intéressant, j'ai suivi le mouvement avec toutes mes copines. Je traversais toute la banlieue pour aller au lycée à Paris, ce qui me prenait deux heures de marche, parce que le métro ne fonctionnait pas. Et je me suis retrouvé à faire des sittings, des manifestations dans Paris, sans vraiment comprendre pourquoi. Et je me vois encore assise, avec mes copines, dans la cour de récréation du lycée, et le professeur venant : « mes demoiselles, je vous demande de réintégrer vos salles de classe – Ah non madame, il n'en est pas question ! »
C'était une petite révolution policée, c'est-à-dire qu'on était encore très respectueux envers nos professeurs. Mais c'était un grand moment : on ne pouvait plus retirer d'argent dans les banques, il n'y avait plus de nourriture dans les magasins. Pour l'anecdote, mon père, qui était commerçant, allait se ravitailler en fruits et légumes aux Halles de Paris. Une nuit, il est revenu en nous disant qu'il n'avait pas pu avancer : pour cause, dans la rue qui allait au Châtelet, on dépavé les routes. Il n'a pas pu travailler pendant une semaine, parce que l'on manquait d'essence. Il n'y avait plus rien. Quand la « révolution » a commencé à s'éterniser en Mai, des camions militaire furent mis à notre disposition : je ne portais pas de pantalon et je me souviens qu'il fallait escalader les camions. J'avais toujours peur que ma jupe se soulève (rire).
Et alors, scandale au lycée Claude Monet (XIIIe arrondissement) quand on a appris que des garçons sont venus et que le proviseur ne voulait pas laisser entrer. C'était ça les Révolutionnaires ! (rire)

10. UN OU PLUSIEURS FAIT(S) MARQUANT A GARDER SELON VOUS ?
1958 : Grosse crise. Le Général de Gaulle est appelé au gouvernement. Je me vois à 7 ans, en petite blouse, aller à l'école. Et mon institutrice nous dit : « aujourd'hui, c'est une journée très importante. On a peur d'un coup d’État en France, et il serait question de parachutistes qui tomberaient sur Paris. » Je sentais déjà, à mon âge, que quelque chose allait se passer.
1962 : Assassinat de Kennedy. Je suis rentrée manger à la maison, et ma grand-mère m'a dit, avec son accent italien : « Ma tou sais, le président Kennedy, il a été assassiné. » Et on pleurait.
Mai 68 évidemment. Et puis, il faut dire que le Général de Gaulle était « mon type d'homme », on en parlait sans arrêt entre nous. Je suis d'ailleurs resté gaulliste pendant très longtemps. Jusqu'à ces dernières années où l'on a commencé à montrer comment il avait été un manipulateur, notamment durant la guerre d'Algérie.

11. ETIEZ-VOUS IMPLIQUE AUX QUESTIONS SOCIALES DE L'EPOQUE ?
Non. J'ai pris le train en marche malgré moi, puisque l'on m'a propulsé chef de l'assemblée et hypocritement, j'ai encore trouvé un moyen de me mettre en valeur intellectuellement.

 
12. QU'EST-CE QUI ETAIT NOVATEUR A L'EPOQUE ?
Tout ce que Mai 68 a apporté : la libération de la parole, les revendications, l'autorité mise en cause, on commençait à parler de sexe...

 
13. AVIEZ-VOUS SUIVI LES MODES OU ETIEZ-VOUS INDEPENDANT ?
Je suis resté très classique : je me faisais habiller chez Cacharel, ce qui coûtait très cher à ma mère. Cacharel faisait des petites robes, très féminines, très jolies en coton imprimé liberty, avec des cols en dentelle, des chemisiers en dentelles... Ma mère voulait que, ma sœur et moi, soyons habillées ainsi pour accéder au « haut du pavé ». On faisait tout pour devenir des « bourgeois ».
 live2times.com
Février 1962: Cacharel réinvente le chemisier pour femme.
Fondée en 1959, la maison de mode Cacharel, d'abord consacrée aux chemises pour hommes, se lance dans la confection de vêtements pour femmes. Son nom, Cacharel le doit à un oiseau de Camargue. Son fondateur et styliste, Jean Bousquet, est un jeune nîmois, installé à Paris depuis peu. Parmi les nouveautés avant-gardistes de Cacharel, la chemise pour femme, identique aux modèles masculins mais garnie de fleurs, semble promise à un bel avenir... 

14. AVIEZ-VOUS LA TELEVISION ?
SI OUI, QUE REGARDIEZ-VOUS ?
SI NON, COMMENT COMPENSIEZ-VOUS ?
On a eu la télévision rapidement et l'on regardait beaucoup de feuilletons : Les beaux yeux d'Agatha, Thierry la Fronde, Au nom de la loi (j'étais amoureuse de Steve McQueen), Bonanza.
Bonanza (1959-1973)
Et puis à l'époque aussi, il y avait de très belles émissions, comme 5 Colonnes à la Une.
C'était un moment de détente appréciable après le repas.
Extrait d'un numéro de décembre 1961 de 5 Colonnes à la Une sur le quotidien des chauffeurs-livreurs de Paris
15. QUEL CHANSON VOUS VIENT EN TETE A L'EVOCATION DE CES ANNEES-LA ? POURQUOI ?
Les Beatles (j'étais amoureuse des quatre), Frank Alamo, Claude François, Richard Anthony... Enfin, tout les Yéyés. Et dès que l'on revenait de l'école, à 17h, on écoutait Salut les Copains !
Il y avait Sheila, que j'adorais, et dont je décorais ma chambre de ses photos.
Sheila - Quand une fille aime un garçon (1968 - Dim Dam Dom variété)
Mais je m'intéressais aussi aux chansons dites des « croulants » : Léo Ferré, Jacques Brel, Gilbert Becaud...
Tout ces vinyles sont passés aux mains de mes neveux. Seuls les vinyles de musique classique sont encore en ma possession.
 
16. A CONSEILLER
LIVRE : Je me « tapais » toute la littérature parce que je voulais devenir professeur de français. J'adorais Marcel Proust.
FILM : La Nouvelle Vague et le cinéma italien de Fellini et Visconti (la Cinecitta). Avec 5 Francs (0,76 euros), j'allais voir les films de Godard au Quartier Latin par exemple.

17. AVANTAGE(S)/INCONVENIENT(S) :
AVANTAGE : Je vivais dans un milieu strict, un peu fermé sur pas mal de choses, mais je pouvais demander de l'argent pour acheter des bouquins par exemple, ou pour aller au cinéma. Je n'avais aucun problème matériel.
INCONVENIENT : J'ai traîné pendant des années un mal être concernant mon aspect physique, qui ne me semble plus être un problème si extraordinaire aujourd'hui quand je regarde des photos de moi adolescente : j'avais de jolis traits, j'étais mignonne. Mais, selon moi, on ne t'exclut pas parce que tu as des kilos en trop : ce qui était le cas à l'époque. Aujourd'hui, les jeunes filles s'habillent comme elles le veulent, mais dans les années 1960, c'était inconcevable pour une jeune fille ronde. J'ai longtemps eu ce complexe, pensant que personne ne s'intéresserait à moi. Il y avait aussi le fait que je venais d'une famille d'immigrés qui avait en tête de s'en sortir, de se mettre au même rang que les autres, voire au dessus de tout le monde. C'était une revanche à prendre.

 
18. AVEC LE RECUL, QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR CES ANNEES ?
Je suis heureuse d'avoir vécu cette époque-là. Maintenant, toute cette dose de complexe que je me suis porté sur le dos pendant des années, je fais en sorte de ne pas la regretter. Dans la vie, il faut évacuer le négatif.

 
19. UN CONSEIL A DONNER A LA NOUVELLE GENERATION ?
Des conseils, je ne sais pas vraiment en donner.
Ayant deux neveux, auxquels je suis très attachée... je me fais beaucoup de soucis pour eux, pour l'avenir de la jeune génération. Vont-il terminer leurs études ? Vont-ils avoir du travail ? Je trouve que c'est très difficile de faire des études aujourd'hui : matériellement déjà, c'est cher. Et souvent, j'ai beaucoup de peine. Me concernant, quand j'ai passé le CAPES de français, et ensuite l’agreg, il y avait 200 postes à pourvoir. On savait que si on travaillait sérieusement, on aurait du boulot.
Mais en même temps, je suis dans la situation du « vieux chnoque » : j'ai derrière moi des principes d'éducation. Je ne supporte pas les dérives de l'éducation d'aujourd'hui.
De nos jours, les jeunes sont beaucoup plus solidaires : par exemple, un de mes neveux a fondé une petite communauté à Rennes, avec d'autres personnes de son âge, où ils s'entraident. A l'époque, on reniait les grandes idées, mais on n'était pas très solidaire parce que dans le fond on était des petits bourges, on rentrait chez nous, on avait ce qu'il fallait. Les étudiants sont mal menés dans ce pays aujourd'hui.
Je crois qu'il faut faire confiance aux aînés, apprendre à faire les choses par soi-même et faire ce dont on a envie.

 
20. UNE QUESTION A ME POSER ?
-> Que comptes-tu faire avec l'Histoire de l'Art ?
J'aimerais, soit devenir Spécialiste des années 1960, en matière d'art forcément puisqu'il s'agit de mon sujet d'étude depuis bientôt 3 ans ; soit travailler au montages d'expositions au sein de musées, être au plus proche des artistes, comprendre leur manière de procéder. C'est un métier que d'être artiste, mais ça m'intrigue.

Je remercie Thérèse de s'être prise au jeu et je voudrais m'excuser auprès d'elle pour toutes les larmes qu'elles a pu verser durant ce témoignage :)
Je respecte son choix, ainsi que celui de sa sœur, de ne pas publier de photos personnelles.

LN

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