PRENOM: Thérèse
Date de naissance: 1951
Lieu de naissance: Paris
Etudes: Lettres
18/09/2013, à Poitiers (médiathèque François Mitterrand)
1. QUEL ENFANT/ADO/JEUNE ADULTE
ETIEZ-VOUS ?
Très
rebelle. J'étais très rebelle. Je ne supportais pas beaucoup la vie
en famille. Je trouvais la vie à la maison très restreinte, très
limitée. Je ne supportais pas beaucoup l'autorité des parents.
J'étais en opposition avec mes parents. Je suis d'une famille
d'immigrés italiens, de la 3e génération ; je
trouvais que l'ambiance à la maison n'était pas intéressante.
J'étais
la première de la famille à faire des études. Et pour moi, l'école
élémentaire, le collège, le lycée, puis l'université c'était
vraiment une évasion, une ouverture.
2. QUEL(S)
PROJET(S) AVIEZ-VOUS EN TETE ?
Je voulais avoir,
en tant qu'enfant immigré, une belle situation, sortir de l'ambiance
familiale. Et avoir une belle situation, c'était entrer à
l’Éducation Nationale. C'était une profession extraordinaire. Ma
sœur et moi, nous avons été les premières à faire des études
longues. Et dans la famille on était « remarquable », au
sens propre.
Jacqueline Taïeb - La fac de Lettres (1967) - avec apparition du jeune Michel Fugain (avant le Bazar)
3. QUESTION
SENTIMENTALE :
J'avais
des béguins de temps en temps mais pour tout dire j'étais une
adolescente complexée. Et à l'époque, il n'y avait pas de mode
vestimentaire spécifique pour les jeunes filles rondes de mon âge.
On était habillé en « dame ». C'est seulement depuis
l'âge de la maturité que je m'accepte comme je suis. J'avais
l'impression que je n'allais pas plaire, et ce sentiment, je l'ai
trimbalé
pendant quelques années. Et donc,
je
reportais
toute mon intention
sur les études. Dès l'école élémentaire, j'étais dans les têtes
de classe.
Je
m'isolais, dû
à mon surpoids qui était mon
plus gros complexe. Et
cet isolement, le fait de focaliser toute mon attention sur mes
études, j'en tirais
ma force. C'était une façon pour moi d'avoir du poids,
intellectuellement parlant.
J'avais
peur du regard des garçons, parce que pendant des années, dans les
classes de j'ai fréquentées,
j'étais parmi les plus rondes : mes
professeurs
de sport
me disaient
que ce n'était pas la peine de
me faire
monter à la corde puisque de toute façon je n'y arriverai pas.
Pour
ce qui est de la pilule, je l'ai prise très tard. Dans les familles
italienne, à l'époque, le sexe et l'amour n'existaient pas ;
on n'en parlait pas. Nous, les jeunes gens, on aurait aimé en parler
mais comme le silence autour de nous était complet, on n'osait pas.
Donc, on se renseignait
par les copines, par les livres ; mais en famille, surtout la
mienne, il n'en était jamais question.
4. QUEL REGARD
PORTIEZ-VOUS SUR VOS AIEUX ?
Je
les admire beaucoup. Je trouve très courageux ce qu'ils ont fait.
Ils sont arrivés en France à une époque où il y avait une forme
de racisme envers les Italiens, tout comme envers les Algériens.
Pour ces gens, il y avait du travail, il n'y avait pas de chômage,
ils avaient la possibilité de se faire une belle situation en
travaillant beaucoup, en faisant des sacrifices. Ainsi, ils se sont
intégrés très rapidement. Et ils avaient bien compris qu'il
fallait s'intégrer pour faire quelque chose. Mon oncle, qui a 92 ans
aujourd'hui, travaillait en usine dès l'âge de 16 ans. Il adorait
l'art lyrique, il a réussi à faire comprendre à mon grand-père
qu'il avait besoin d'un professeur de chant, qu'il payait avec
l'argent de son salaire gagné à l'usine, et il a réussi à
intégrer le Conservatoire National de Paris. Il en est sorti avec
deux Premiers Prix et a fait, par la suite, une carrière de chanteur
d'Opéra. Plus tard, il est devenu professeur de chant et il continue
toujours aujourd'hui, à Paris.
5. VOTRE
PIRE/MEILLEUR SOUVENIR
Le pire souvenir
c'était les tensions en famille entre mon grand-père et mon oncle,
ainsi que la mésentente entre mes parents. Cela me faisait
énormément mal. Je faisais tout pour fuir, non physiquement, mais
en m'enfermant dans ma chambre et là je partais dans mes songes.
Mon meilleur
souvenir sera celui de la naissance de ma sœur en 1962, qui est la
personne que j'aime le plus.
6. AVIEZ-VOUS
DE L'ARGENT DE POCHE ?
Non. Par contre,
dès que j'avais besoin de quelque chose, je demandais à ma mère et
elle me donnait ce dont j'avais besoin. Mes parents étant
commerçants, ils m'autorisaient à prendre de l'argent dans la
caisse, le matin avant de partir pour l'école. Et le soir, je disais
à ma mère qu'elle somme je lui avais prise. C'est à dire que je
pouvais demander tout ce dont j'avais besoin mais je n'avais pas une
somme précise à dépenser dans la semaine : par exemple, ma
mère m'acheté le Journal de Lisette. J'étais la plus
heureuse du monde. Elle m'envoyait également en voyage avec de
l'argent, très jeune.
couverture du Journal de Lisette (1968)
7. AVIEZ-VOUS
DES LOISIRS ?
Très peu. Je ne
faisais pas de sport parce que ce n'était pas tellement à la mode
d'en faire. Par contre, ma mère avait décidé, lorsqu'elle en avait
les moyens, de nous envoyer tous aux sports d'hiver en fin d'année.
Alors on partait une semaine, tous les ans, faire du ski. C'était la
lubie de ma mère qui vantait les bienfaits du ski...
Lorsque j'étais
en hypokhâgne (XIIIe arrondissement), en 1970, j'avais un copain
cinéphile (Pascal Bonitzer). Aujourd'hui, d'ailleurs, il est
réalisateur de films, il vit de sa passion. Et donc, je me rappelle
qu'il nous amenait au cinéma, toute notre bande de copains, voir des
films de Godard. On en faisait même des scandales dans certains
cinémas : lorsque nous sommes partis, un après-midi, voir
Week-end de Jean-Luc Godard, il y avait des personnes âgés
dans la salle. Tandis que nous nous amusions des scènes, un homme
s'est levé et a commencé à nous dire : « vous
trouvez ça drôle ? Bande de jeunes vous n'y connaissez
rien... » La dispute a failli en venir aux mains et le
propriétaire du cinéma a appelé la police. On se prenait pour le
sel de la terre et on avait la sensation que l'on était entouré de
vieux cons.
Bande annonce de Week-end de Jean-Luc Godard (1967)
8. AVEZ-VOUS GARDE DES EFFETS PERSONNELS DE CES ANNEES ?
S'IL NE
FALLAIT EN GARDER QU'UN, LEQUEL ?
Puisque j'ai
déménagé il y a deux ans, de Paris pour venir m'installer à
Poitiers, j'ai retrouvé des livres de distribution des prix, une
poupée, des petits bijoux et des vêtements : j'ai encore un
tee-shirt que je portais beaucoup lorsque j'étais en hypokhâgne, et
que je porte encore aujourd'hui, que j'aime beaucoup.
9. UNE HISTOIRE INSOLITE ?
Mes camarades
l'attendait, moi non parce que j'étais enfermé dans une sphère :
c'était Mai 68. Je n'ai pas compris ce qui me tombait dessus.
C'était la révolution dans le lycée (Claude Monet) du jour au
lendemain. On s'est arrêté de travailler, tout le monde fumait, les
filles se maquillaient, tout le monde s'est mis à porter des
pantalons (interdit aux filles sauf en cas de très grand froid), et
on se réunissait sans arrêt. Les professeurs ne comprenaient pas
non plus au début, puis ils n'ont fait que d'aller de réunions en
réunions pour écouter les jeunes. Et moi, n'étant pas du tout
politisé, étant dans le registre « je suis la meilleure de la
classe », je ne m'intéressais pas du tout à ce qui se
passait autour de moi. Je me souviens que j'étais en pleine lecture
de Marcel Proust quand tout a éclaté. Et alors, le truc fou, comme
j'avais une bonne réputation et une bonne élocution, j'arrivais à
m'exprimer correctement. De ce fait, on m'a élu présidente de
réunion (rire). Dans les CAL (Comités d'Actions Lycéennes),
créent en Mai 68 pour que les jeunes puissent parler de leurs
revendications, je dirigeais : « Bon toi Marlène, t'as
la parole – tais-toi, c'est Marlène qui parle - alors oui, moi je
pense que... Ouais, on va les foutre en l'air... »
Il fallait
ensuite mettre tout en forme, par écrit, pour le présenter aux
professeurs, principalement des femmes, puisqu'il s'agissait d'un
lycée de filles. C'était des femmes autoritaires, ayant fait de
grandes écoles, à qui il ne fallait pas tenir tête. Un jour, je
suis allé présenter une feuille de revendications à une
professeure d'histoire-géographie, de forte personnalité, que nous
redoutions toutes. Je me vois entrer dans la salle de classe, silence
de mort, et elle me dit : « Voyons, qu'est-ce qui vous
amène Thérèse ?! » Et je me souviens avoir lu,
d'une voix tremblante, que nous ne voulions pas faire un contrôle
(rire).
Claude Nougaro - Paris Mai (1968)
J'étais à côté
de la plaque. Alors ensuite, je trouvais cela très drôle et très
intéressant, j'ai suivi le mouvement avec toutes mes copines. Je
traversais toute la banlieue pour aller au lycée à Paris, ce qui me
prenait deux heures de marche, parce que le métro ne fonctionnait
pas. Et je me suis retrouvé à faire des sittings, des
manifestations dans Paris, sans vraiment comprendre pourquoi. Et je
me vois encore assise, avec mes copines, dans la cour de récréation
du lycée, et le professeur venant : « mes demoiselles,
je vous demande de réintégrer vos salles de classe – Ah non
madame, il n'en est pas question ! »
C'était une
petite révolution policée, c'est-à-dire qu'on était encore très
respectueux envers nos professeurs. Mais c'était un grand moment :
on ne pouvait plus retirer d'argent dans les banques, il n'y avait
plus de nourriture dans les magasins. Pour l'anecdote, mon père, qui
était commerçant, allait se ravitailler en fruits et légumes aux
Halles de Paris. Une nuit, il est revenu en nous disant qu'il n'avait
pas pu avancer : pour cause, dans la rue qui allait au Châtelet,
on dépavé les routes. Il n'a pas pu travailler pendant une semaine,
parce que l'on manquait d'essence. Il n'y avait plus rien. Quand la
« révolution » a commencé à s'éterniser en Mai, des
camions militaire furent mis à notre disposition : je ne
portais pas de pantalon et je me souviens qu'il fallait escalader les
camions. J'avais toujours peur que ma jupe se soulève (rire).
Et alors,
scandale au lycée Claude Monet (XIIIe arrondissement) quand on a
appris que des garçons sont venus et que le proviseur ne voulait pas
laisser entrer. C'était ça les Révolutionnaires ! (rire)
10. UN OU PLUSIEURS FAIT(S) MARQUANT A GARDER SELON VOUS ?
1958 :
Grosse crise. Le Général de Gaulle est appelé au gouvernement. Je
me vois à 7 ans, en petite blouse, aller à l'école. Et mon
institutrice nous dit : « aujourd'hui,
c'est une journée très importante. On a peur d'un coup d’État en
France, et il serait question de parachutistes qui tomberaient sur
Paris. »
Je sentais déjà, à mon âge, que quelque chose allait
se passer.
1962 :
Assassinat de Kennedy. Je suis rentrée
manger à la maison, et ma grand-mère m'a dit, avec son accent
italien : « Ma
tou sais, le président Kennedy, il a été assassiné. »
Et on pleurait.
Mai
68 évidemment. Et puis, il faut dire que le Général de Gaulle
était « mon type d'homme », on en parlait sans arrêt
entre nous. Je suis d'ailleurs resté gaulliste pendant très
longtemps. Jusqu'à ces dernières années où l'on a commencé à
montrer comment il avait été un manipulateur, notamment durant la
guerre d'Algérie.
11. ETIEZ-VOUS
IMPLIQUE AUX QUESTIONS SOCIALES DE L'EPOQUE ?
Non. J'ai pris le
train en marche malgré moi, puisque l'on m'a propulsé chef de
l'assemblée et hypocritement, j'ai encore trouvé un moyen de me
mettre en valeur intellectuellement.
12. QU'EST-CE
QUI ETAIT NOVATEUR A L'EPOQUE ?
Tout ce que Mai
68 a apporté : la libération de la parole, les revendications,
l'autorité mise en cause, on commençait à parler de sexe...
13. AVIEZ-VOUS
SUIVI LES MODES OU ETIEZ-VOUS INDEPENDANT ?
Je suis resté
très classique : je me faisais habiller chez Cacharel, ce qui
coûtait très cher à ma mère. Cacharel faisait des petites robes,
très féminines, très jolies en coton imprimé liberty, avec des
cols en dentelle, des chemisiers en dentelles... Ma mère voulait
que, ma sœur et moi, soyons habillées ainsi pour accéder au « haut
du pavé ». On faisait tout pour devenir des « bourgeois ».
live2times.com
Février 1962: Cacharel réinvente le chemisier pour femme.
Fondée en 1959, la maison de mode Cacharel, d'abord consacrée aux chemises pour hommes, se lance dans la confection de vêtements pour femmes. Son nom, Cacharel le doit à un oiseau de Camargue. Son fondateur et styliste, Jean Bousquet, est un jeune nîmois, installé à Paris depuis peu. Parmi les nouveautés avant-gardistes de Cacharel, la chemise pour femme, identique aux modèles masculins mais garnie de fleurs, semble promise à un bel avenir...
14. AVIEZ-VOUS
LA TELEVISION ?
SI OUI, QUE
REGARDIEZ-VOUS ?
SI NON,
COMMENT COMPENSIEZ-VOUS ?
On a eu la
télévision rapidement et l'on regardait beaucoup de feuilletons :
Les beaux yeux d'Agatha, Thierry la Fronde, Au nom de la loi (j'étais
amoureuse de Steve McQueen), Bonanza.
Bonanza (1959-1973)
Et puis à
l'époque aussi, il y avait de très belles émissions, comme 5
Colonnes à la Une.
C'était un
moment de détente appréciable après le repas.
Extrait d'un numéro de décembre 1961 de 5 Colonnes à la Une sur le quotidien des chauffeurs-livreurs de Paris
15. QUEL
CHANSON VOUS VIENT EN TETE A L'EVOCATION DE CES ANNEES-LA ?
POURQUOI ?
Les
Beatles (j'étais amoureuse des quatre), Frank Alamo, Claude
François, Richard Anthony... Enfin, tout les Yéyés. Et dès que
l'on revenait de l'école, à 17h, on
écoutait Salut
les Copains !
Il
y avait Sheila,
que j'adorais, et dont je décorais ma chambre de ses photos.
Sheila - Quand une fille aime un garçon (1968 - Dim Dam Dom variété)
Mais
je m'intéressais aussi aux chansons dites des « croulants » :
Léo Ferré, Jacques Brel, Gilbert Becaud...
Tout
ces vinyles sont passés aux mains de mes neveux. Seuls les vinyles
de musique classique sont encore en ma possession.
16. A
CONSEILLER
LIVRE :
Je me « tapais » toute
la littérature parce que je voulais devenir professeur de français.
J'adorais Marcel Proust.
FILM :
La Nouvelle Vague et le cinéma italien de Fellini et Visconti (la
Cinecitta). Avec 5 Francs (0,76 euros), j'allais voir les films
de Godard au Quartier Latin par exemple.
17.
AVANTAGE(S)/INCONVENIENT(S) :
AVANTAGE :
Je vivais dans un milieu
strict, un peu fermé sur pas mal de choses, mais je pouvais demander
de l'argent pour acheter des bouquins par exemple, ou pour aller au
cinéma. Je n'avais aucun problème matériel.
INCONVENIENT :
J'ai traîné pendant des années un mal être concernant mon aspect
physique, qui ne me semble plus être un problème si extraordinaire
aujourd'hui quand je regarde des photos de moi adolescente :
j'avais de jolis traits, j'étais mignonne. Mais, selon moi, on ne
t'exclut pas parce que tu as des kilos en trop : ce qui était
le cas à l'époque. Aujourd'hui, les jeunes filles s'habillent comme
elles le veulent, mais dans les années 1960, c'était inconcevable
pour une jeune fille ronde. J'ai longtemps eu ce complexe, pensant
que personne ne s'intéresserait à moi. Il y avait aussi le fait que
je venais d'une famille d'immigrés qui avait en tête de s'en
sortir, de se mettre au même rang que les autres, voire au dessus de
tout le monde. C'était une revanche à prendre.
18. AVEC LE
RECUL, QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR CES ANNEES ?
Je suis heureuse
d'avoir vécu cette époque-là. Maintenant, toute cette dose de
complexe que je me suis porté sur le dos pendant des années, je
fais en sorte de ne pas la regretter. Dans la vie, il faut évacuer
le négatif.
19. UN CONSEIL
A DONNER A LA NOUVELLE GENERATION ?
Des conseils, je
ne sais pas vraiment en donner.
Ayant deux
neveux, auxquels je suis très attachée... je me fais beaucoup de
soucis pour eux, pour l'avenir de la jeune génération. Vont-il
terminer leurs études ? Vont-ils avoir du travail ? Je
trouve que c'est très difficile de faire des études aujourd'hui :
matériellement déjà, c'est cher. Et souvent, j'ai beaucoup de
peine. Me concernant, quand j'ai passé le CAPES de français, et
ensuite l’agreg, il y avait 200 postes à pourvoir. On savait que
si on travaillait sérieusement, on aurait du boulot.
Mais en même
temps, je suis dans la situation du « vieux chnoque » :
j'ai derrière moi des principes d'éducation. Je ne supporte pas les
dérives de l'éducation d'aujourd'hui.
De nos jours, les
jeunes sont beaucoup plus solidaires : par exemple, un de mes
neveux a fondé une petite communauté à Rennes, avec d'autres
personnes de son âge, où ils s'entraident. A l'époque, on reniait
les grandes idées, mais on n'était pas très solidaire parce que
dans le fond on était des petits bourges, on rentrait chez nous, on
avait ce qu'il fallait. Les étudiants sont mal menés dans ce pays
aujourd'hui.
Je crois qu'il
faut faire confiance aux aînés, apprendre à faire les choses par
soi-même et faire ce dont on a envie.
20. UNE QUESTION A ME POSER ?
-> Que
comptes-tu faire avec l'Histoire de l'Art ?
J'aimerais, soit
devenir Spécialiste des années 1960, en matière d'art forcément
puisqu'il s'agit de mon sujet d'étude depuis bientôt 3 ans ;
soit travailler au montages d'expositions au sein de musées, être
au plus proche des artistes, comprendre leur manière de procéder.
C'est un métier que d'être artiste, mais ça m'intrigue.
Je remercie Thérèse de s'être prise au jeu et je voudrais m'excuser auprès d'elle pour toutes les larmes qu'elles a pu verser durant ce témoignage :)
Je respecte son choix, ainsi que celui de sa sœur, de ne pas publier de photos personnelles.
LN
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